CAR-AIME Semaine 3
Bien chers amis de La Petite Vigne,
Le 8 février dernier, en conclusion de son intervention devant les membres du corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège rassemblés pour la cérémonie des vœux, le Pape François parle de la jeunesse oubliée, comme d’un problème diplomatique majeur.
Il est conscient qu’il ne peut y avoir de résolution des conflits, de prévention de la paix et de développement humain intégral si on néglige la jeunesse des pays et si on la sacrifie dans une gestion problématique d’une pandémie : « La pandémie qui nous a contraints à de longs mois d’isolement, et souvent de solitude, a fait apparaître la nécessité pour toute personne d’avoir des relations humaines. Je pense avant tout aux étudiants qui n’ont pas pu aller régulièrement à l’Université. »
Le pape poursuit : « L’avenir du monde passe par la jeunesse.
L’éducation est l’antidote naturel à la culture individualiste, qui quelquefois dégénère en un véritable culte du “moi”. Notre avenir ne peut pas être la division, l’appauvrissement des facultés de pensée et d’imagination, d’écoute, de dialogue et de compréhension mutuelle ».
Il est essentiel de tenir compte de la jeunesse et de s’inquiéter de son état de détresse psychologique et des retards pris dans sa formation du fait des confinements imposés et des restrictions éducatives.
Pour le pape, Les cours virtuels auxquels sont astreints les étudiants sont très loin de remplir les objectifs pédagogiques des vrais cours, ceux qui se font en amphithéâtre et qui permettent aux étudiants de tisser des relations sociales sur les campus universitaires. (Aleteia 18.02.2021)
« L’augmentation de l’enseignement à distance a impliqué une plus grande dépendance des enfants et des adolescents à internet et aux formes de communications virtuelles en général, les rendant par ailleurs plus vulnérables et plus exposés aux activités criminelles on line. » dit le pape.
L’isolement forcé et la rupture des liens humains peuvent provoquer, en forme de compensation, une dépendance à l’industrie du sexe en ligne, sans qu’il soit possible de repérer quels étudiants basculent dans ce monde parallèle. Et à François d’insister : « Nous assistons à une sorte de “catastrophe éducative”. Je voudrais le répéter : nous assistons à une sorte de “catastrophe éducative”, face à laquelle on ne peut rester inerte, pour le bien des générations futures et de toute la société. »
Avons-nous lu des articles qui se multiplient en ce sens depuis cette intervention ?
Connaissons-nous des jeunes étudiants à qui nous pouvons manifester notre soutien ?
Et cette semaine, n’oubliez pas de prendre soin de votre sens du toucher avec le document ci-joint !
Très bon dimanche avec la fiche Saveur d’Évangile.
Pour le bureau du CA de La Petite Vigne,
Joseph Gaschy et Nathalie Hammer